Notre ferme baby-boeuf bio Bourgeon
Actuellement je travaille tout seul sur une petite exploitation agricole en produisant de la viande de baby-bœuf et à 50% en dehors de la ferme pour garantir l’autonomie financière nécessaire, ma femme m’aidant bénévolement en partie pour l’administratif et la gestion du site Internet. Mon objectif principal c’est d’assurer l’indépendance énergétique du domaine et limiter l’impact négatif sur l’environnement. La détention libre des animaux est un plus car cela diminue les frais de vétérinaire et les animaux sont plus épanouis et plus proches d’un rythme de vie naturel. Dans les champs je limite les apports indispensables pour la production du fourrage par du compost, du lisier et du fumier. Dans mon troupeau il y a des vaches, un taureau et des veaux qui restent jusqu’à l’âge de 10-13 mois. Les animaux de base étaient de race laitière (Red Hollstein) et actuellement les vaches sont mélangées avec des races à viande – Limousin, Charolais, Angus. Depuis sept ans, je fais partie de l’éco-réseau de Mont-de -Travers pour la qualité du paysage et me réjouis de promouvoir la biodiversité et contribuer pour la sauvegarde de la richesse de nos pâturages et champs. En 2017 j’ai suivi le cours pour le label bio et depuis le 01.01.2021 l’exploitation est labélisée Bio Bourgeon Suisse, après une reconversion de trois ans.
Je suis à la recherche de volontaires en mai-juin ou septembre-octobre pour l’arrachage manuel du rumex !!!
BIO BOURGEON
L’ÉQUILIBRE ENTRE L’HOMME, L’ANIMAL ET LA NATURE
Les denrĂ©es alimentaires labellisĂ©es Bourgeon sont produites de manière durable. Les producteurs Bourgeon offrent Ă nos contemporains une bonne qualitĂ© de vie tout en prĂ©servant les ressources des gĂ©nĂ©rations futures. Ce faisant ils remettent en Ă©quilibre les intĂ©rĂŞts de l’homme, de l‘animal et de la nature. Pour que cet Ă©quilibre puisse se maintenir durablement, des organismes indĂ©pendants contrĂ´lent chaque annĂ©e l’intĂ©gralitĂ© de la chaĂ®ne de crĂ©ation de valeur ajoutĂ©e. Bio Suisse soutient ce processus Ă l’aide de diffĂ©rents projets pour le dĂ©veloppement de la durabilitĂ©. » site Internet Bio Bourgeon
PER/SRPA/SST
La notion de prestations écologiques requises (PER) porte sur les conditions écologiques précises auxquelles est subordonné le droit aux paiements directs. Ce sont les articles 5 à 16 et l’annexe de l’ordonnance sur les paiements directs (OPD) qui en constituent la base légale
Les PER comprennent les exigences suivantes :
- garde des animaux de rente respectueuse de l’espèce : respect des dispositions de l’ordonnance sur la protection des animaux (manuels de contrôle relatifs à la protection des animaux de l’Office vétérinaire fédéral OVF).
- bilan de fumure équilibré : tolérance maximale de 10% pour les engrais azotés et phosphatés ;
part équitable de surfaces de compensation écologique : 3,5 % de la SAU dans le cas des cultures spéciales, 7 % pour le reste de la SAU ;
- assolement régulier pour les exploitations comptant plus de 3 ha de terres ouvertes : au moins 4 cultures différentes par an, observation des parts maximales de cultures et des pauses entre les cultures ;
protection appropriée du sol pour les exploitations comptant plus de 3 ha de terres ouvertes, dans la ZM I comprise : pour les cultures récoltées avant le 31 août, obligation de mettre en place (a) un culture d’automne, ou (b) une culture intercalaire ou d’engrais verts avant le 15 septembre (doivent être maintenus en place au moins jusqu’au 15 novembre).
- sélection et utilisation ciblée des produits de traitement des plantes : restriction pour les herbicides en prélevée, les granulés et les insecticides. Observation des seuils de tolérance et des recommandations des services de prévision et d’avertissement. Témoin non traité en cas d’utilisation de régulateurs de croissance dans les céréales ou de fongicides sur le colza, et lorsque des autorisations spéciales sont accordées.
- érosion : En complément aux exigences concernant la couverture du sol, les parcelles ne doivent pas présenter de pertes de sol régulièrement visibles. Si tel devait toutefois être le cas, l’exploitant est chargé de prendre des mesures adéquates et d’établir un plan pluriannuel visant à éviter l’érosion.
SST et SRPA
Les exigences de la législation sur la protection des animaux doivent être respectées par tous les détenteurs d’animaux. Pour les agriculteurs c’est l’une des conditions de base qu’ils doivent remplir pour avoir droit aux paiements directs (manuels de contrôle relatifs à la protection des animaux de l’Office vétérinaire fédéral OVF).
La participation aux programmes éthologiques de la Confédération
- Systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux (SST); et
- Sorties régulières en plein air (SRPA)
est par contre facultative. Chaque agriculteur peut choisir pour quelles catégories d’animaux il participe à l’un ou aux deux de ces programmes.
Les programmes SST et SRPA posent des exigences quant au bien être des animaux qui sont bien plus hautes que celles définies dans la législation sur la protection des animaux. Cela implique des prestations supplémentaires fournies par les agriculteurs:
- Concernant le programme SST, ce sont les coûts élevés dus par exemple aux dimensions plus importantes des surfaces de stabulation, ainsi que le surcroît de travail et les dépenses plus élevées en matériel, en particulier pour la litière.
Pour le programme SRPA, les prestations supplémentaires sont surtout engendrées par un surcroît de travail, notamment pour conduire les animaux au pâturage et pour le retour, pour clôturer les pâturages et entretenir ces derniers.
Liens utiles :
- Economie rurale : agrilogie.ch/economie/economie.html
- L’Office fédéral de l’agriculture : blw.admin.ch/index.html
- Service de l’agriculture à Neuchâtel http://www.ne.ch/autorites/DDTE/SAGR/Pages/accueil.aspx
- L’agriculture suisse pour les nuls : domainepublic.ch/articles/9977
- WWF- Suisse Agriculture : wwf.ch